Le Conseil d'un savant connaisseur
de Allah à ses disciples - mourid -
Un savant honorable, connaisseur de Allah, a donné à ses disciples un conseil utile, comportant beaucoup de sagesse. Il leur a dit : "Méfiez-vous de la paresse car certes le Messager de Allah avait parmi ses invocations :
ce qui signifie : "Et je recherche Ta protection contre l'incapacité et la paresse". Ce qui est visé par l'incapacité, c'est la faiblesse de l'ardeur pour les choses de la religion. Ces deux choses retardent pour parvenir aux degrés élevés. De plus, gare à vous de la recherche du confort car le confort entraîne l'abandon de la compassion et ceci peut mener à tendre la main vers le bien interdit. En effet beaucoup de personnes disposent de ce qui suffit à leurs besoins de base mais, s'étant habituées au confort, ils tendent la main pour acquérir des biens interdits afin de ne pas perdre le confort auquel ils se sont habitués. Ce confort mène à ne pas combler les nécessités des musulmans, parmi lesquelles il y a la lutte contre l'égarement et la mécréance et ce qui est en deçà de cela comme choses réprouvables. Si les compagnons du Messager de Allah avaient profité de confort, l'Islam ne serait pas parvenu à l'extérieur de la péninsule arabique et ne se serait pas propagé avec cette ampleur.
Il est permis de porter "al-hirz"At-Tirmidhiyy a rapporté dans son Jami^ du hadith de ^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr Ibnou l-^As que le Messager de Allah a dit:
ce qui signifie : "Si l'un de vous se réveille de son sommeil qu'il dise : 'a^oudhou bikalimati l-Lahi t-tammati min ghadabihi wa ^iqabihi wa charri ^ibadih, wa min hamazati ch-chayatin wa 'an yahdouroun, ainsi les chaytan ne lui nuisent pas".
^Abdou l-Lah Ibnou ^Amr l'enseignait à qui avait atteint la puberté de ses enfants et à celui qui n'avait pas atteint la puberté, il l'écrivait dans une pochette qu'il accrochait à son cou. At-Tirmidhiyy a dit : ce hadith est haçan. Abou Dawoud a rapporté dans ses Sounan que le Messager de Allah leur enseignait des paroles à dire à la suite du réveil en sursaut. Il leur disait de dire :
"'A^oudhou bikalimati l-Lahi min ghadabihi wa charri ^ibadihi wa min hamazati ch-chayatini wa 'an yahdouroun".